Un ami, Julien Viaud

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Bonjour à tous,

Parmi les amis dont je vous conseille la fréquentation, il en est un qui m’est particulièrement cher, c’est un « jeune officier pauvre » : Julien Viaud, alias Pierre Loti.
Ses récits de voyage sont magnifiques et très régulièrement je refais avec lui le chemin vers d’Ispahan. Il parle avec un amour authentique des équipages de ce temps là, de ces hommes frustes menant des vies de bagnards que nous n’imaginons même pas. Ces récits sont évocateurs et précis, son style fluide et classique.
Il entra à l’académie française en 1891 bénéficiant de la cabale qui visait à éloigner Emile Zola dont le naturalisme choquait. Lors de son discours de réception, il attaqua le naturalisme qui « prend les sujets dans la lie du peuple des grandes villes ». Mais il ne se brouilla pas avec l’auteur de Germinal, lui écrivant ensuite qu’il admirait son « immense talent ».
Pour conclure, Je ne peux résister au plaisir de vous livrer une phrase ciselée par le maître : « Les tristes courlis, annonciateurs de l’automne, venaient d’apparaitre en masse dans une bourrasque grise, fuyant la haute mer, sous la menace des tourmentes prochaines ».

A la semaine prochaine

Donec

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