Bonjour à tous,
En 1944 la division « Das Reich » après s’être distingué en Russie par un comportement particulièrement ignoble, se refaisait une santé dans la région de Montauban car l’armée rouge l’avait quand même salement étrillée.
Depuis mai 1944 il lui est demandé de faire mouvement et d’anéantir par la même occasion les groupes de maquis des régions Dordogne, Limousin, Corrèze.
Ceux-ci avaient reçu l’ordre du parti Communiste et de l’état major FTP de prendre les villes pour y semer la discorde et l’inquiétude auprès des garnisons allemandes et de leurs sicaires miliciens et collaborateurs.
La ville de Tulle est donc prise par le maquis avec un amateurisme patriotique propre aux groupes de partisans. Nous sommes le 8 juin le débarquement vient d’avoir lieu et les Français croient voir le bout du tunnel.
Ce même jour à 21h00 les premiers éléments de la division SS « Das Reich » rentrent dans la ville par trois axes différents. On peut être des spécialistes de l’assassinat de masse, on n’en n’est pas moins des professionnels de la guerre. Entre temps les maquis se sont carapatés.
Les SS ratissent alors les rues, les maisons et regroupent sans ménagement tous les hommes à la « Manu ». Ils sont 5000 à attendre leurs sort sous les yeux des militaires allemands et des autorités de Vichy. Après diverses interventions, 99 victimes sont déclarées « terroristes » par les Allemands. On imagine l’angoisse de ces malheureux qui attendent et que rien ne peut désormais sauver.
La journée avance et les SS attachent des cordes aux balcons. Des volontaires sont demandés afin de procéder aux pendaisons. Ces assassins y mettent tout leur cœur accompagnant leurs actes à la crosse ou au pistolet. C’est un spectacle abominable qui s’offre à la vue des tullistes médusés.
A l’issue des exécutions ceux qui attendent à la Manu seront triés par la Milice. 142 seront transférés à Dachau. 101 ne survivront pas.
Les assassins poursuivront leur œuvre de mort à Oradour sur Glane le lendemain.
Heureusement, arrivés sur le front de Normandie en pleine bataille, les Hawker Tempest de la RAF vont venger ces braves corréziens en mettant à mal cette belle division blindée et leurs équipages.
Pour ce qui est du général Lammerding commandant la division, après une belle carrière dans les travaux publics, il s’éteindra dans son lit le 13 janvier 1971.
D’autres survivants se spécialiseront dans l’édition lucrative d’ouvrages révisionnistes.
Bref aucun des responsables ne seront vraiment inquiétés, preuve s’il en est besoin que le crime paie.
A la semaine prochaine
Donec