Parlons jeunesse

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Bonjour,

Il y a quelques jours, apparu sur l’écran de ma télévision une gorgone échevelée à grande gueule, synthèse de la matrone parisienne et de la cagole marseillaise.

Au milieu d’un feu d’artifice de lumières, la gorgone prend par la main des adolescents déguisés en adultes. Avec un aplomb de mère maquerelle, elle leur demande de nous faire découvrir une facette de leur art. Ces jeunes gens sont artistes en herbe, musiciens. Tous de bonne famille, ils s’expriment parfaitement et travaillent leur instrument plus de cinq heures par jour. Ils ont dix ans, quinze ans, dix sept ans. Leur talent est saisissant. Nous sommes sur la face caché de notre pays, face cachée mais brillante. Car les médias et la vox populi se complaisent plutôt dans la médiocrité celle du fait divers graveleux des « jeunes sauvageons ».

« A ma bonne Dame les jeunes de maint’nant c’est pu c’que c’tait ! »

Mais nos musiciens ne sont pas les seuls, d’autres se font sapeurs pompiers. Ils préparent un diplôme en quatre ans, chaque weekend à tâter de la civière ou de la grande échelle. Tous mènent de front examens et passions comme le font aussi les stagiaires des préparations militaires.

Voilà le vrai visage de la jeunesse, dynamique, aventurier, conquérant, généreux qui se frottera à l’avenir que d’aucuns jugent inquiétants. Mais n’en a-t-il pas toujours été ainsi ?

Voilà qui augure bien des années qui viennent et pour ces raisons je vous souhaite…

Une Bonne année 2017 où comme on dit au pays Bloavez Mad

Spécial SNSM

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Bonjour à tous,

Les premiers frimas annoncent les fêtes, l’année nouvelle et les cadeaux dans la cheminée. Mais c’est aussi le moment de régler quelques cotisations sujettes à défiscalisation. Par exemple pour un don de 100,00 EUR à la Société Nationale de Sauvetage en Mer effectué avant le 31 décembre vous recevrez au mois de mars 2017 un document vous permettant de déduire 66,00 EUR du montant net de vos impôts.

Voilà une aubaine à ne pas manquer.

En attendant voici un lien avec un délicieux petit film qui va vous enchanter.

 

https://www.youtube.com/watch?v=OCbScYkGq80

Et n’oubliez pas : bon-de-soutien-donateurs-snsm-du-cros

A la semaine prochaine

Donec

Direction la FNAC

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Bonjour à tous,

Saturnin Fabre fut un acteur de grand talent bien oublié aujourd’hui. Nous nous souviendrons de son extraordinaire prestation dans le film de Carné « les portes de la nuit » où il joue un entrepreneur de matériaux au passé de collaborateur. Ce film plein de poésie devait être joué par Jean Gabin et Marlène Dietrich, il le fut par Yves Montand et Nathalie Nattier, ce fut un peu raté pour les premiers rôles .Mais les seconds étaient étincelants.

Bref j’en reviens à Saturnin Fabre, vers 1943 il rencontre un autre acteur.

« Que fais tu donc en ce moment ? » interroge Saturnin.

« Je radiote pour 80 marks par émission ! ».

« Et tu trahis de quelle heure à quelle heure ? »…

Pour en revenir au temps des fêtes, je ne peux que me féliciter de cette belle coutume qui consiste à déposer, le matin de noël, dans les souliers de l’être aimé, un petit cadeau. Mais quel cadeau ?

Justement un livre vient d’être publié qui comble nos souhaits de marins attachés à l’ancien régime : « La mer et la France – Quand les bourbons voulaient dominer les océans ». Il est écrit par Olivier Challine, en coopération avec l’école navale. Il traite de l’expansion maritime de notre pays sous la monarchie. Elle ne sera qu’un feu de paille. La raison en est l’inculture maritime de nos souverains (air connu).

Autre aspect de l’ouvrage, les conditions de vie et le travail des marins au XVIIème et XVIIIéme siècle.

Si l’être aimé est défaillant, il est toujours possible de prendre soi même les choses en main et de se rendre chez son libraire préféré…

Alors bonne lecture

A la semaine prochaine et Joyeux Noël

Donec

Encore la Belle Poule

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Bonjour à tous,

La « Belle Poule » comme son sister-ship « l’Etoile » sont les mythes flottants de notre Marine Nationale. Tous les élèves de l’école des Mousses, de Maistrance ou de l’école Navale ont embarqué et s’y sont amarinés.

Mais qui connaît la page de gloire qu’une frégate portant ce nom écrivit en 1778 ?

Nous sommes le 17 juin au large d’Ouessant, les frégates « La Belle Poule » et « La Licorne » patrouillent de conserve. Apparaît une escadre anglaise de vingt vaisseaux. Un bâtiment, « l’Aréthusa » s’approche et intime à la Belle Poule l’ordre de se rendre. Son commandant refuse. Le combat s’engage.

Dès la première bordée de boulets le lieutenant de vaisseau Green de SAINT MARSAULT à la moitié de la main gauche enlevée par la mitraille. Il reste à son poste de commandant en second. Il enveloppe la partie de la main lui restant avec son mouchoir pour arrêter l’hémorragie. Le bras dans sa veste, il continue le combat qui fait rage. Peu après une autre mitraille le tue net. Au bout de cinq heures de combat, l’Aréthusa prend le large, très endommagée. Mais alors la « Belle Poule » n’est plus qu’un ponton sanglant et dégréé, la moitié de son équipage tué ou blessé. Elle échappe pourtant à la capture et se traine jusqu’à Brest.

Cet évènement a un retentissement considérable en France. Il est considéré comme un « casus belli » par le roi Louis XVI et marque le début de l’engagement de la France pour les insurgents américains.

A la suite de cette page de gloire, les élégantes parisiennes arborèrent des frégates au dessus de leur perruque.

A la semaine prochaine

Donec

Martial Bussière et le Soleil d’Austerlitz

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Bonjour à tous,

Le tombeau des ancêtres, ce carré de France de cinq kilomètres de coté, sur les bords de la Solane, abrite toute une mémoire paysanne qui remonte à la nuit des temps. Tous attachés à leur terre qu’ils quittèrent de mauvaise grâce en 1914 pour faire leur devoir.

Avec le même entrain, mais pour répondre cette fois à la conscription de l’empire, leurs pères avaient abandonnés un siècle plus tôt leur campagne occitane. Martial Bussière était l’un d’eux et mon aïeul par la même occasion. Il intègre la grande armée à l’été 1805 et je crois qu’en cette veille de 2 décembre, après des marches harassantes, entourés des anciens,  il ne devait pas en mener large. C’était son baptême du feu.

Le lendemain il appartenait à cette élite saluée par l’empereur « il vous suffira de dire, j’étais à la bataille d’Austerlitz, pour qu’on vous réponde, voilà un brave » ;

Martial Bussière participera à la campagne de Russie et s’en sortira, non sans avoir été blessé à la bataille de Bautzen. Il rentrera au pays en 1814 avec le grade de caporal. Il recevra en 1857 la médaille de Sainte Hélène et sera alors lieutenant de la garde nationale.

A la semaine prochaine

Donec