Bonjour à tous,
Je ne sais plus qui disait « l’histoire est un ensemble de mensonges sur lesquels tout le monde s’entend ». Pour preuve le mythe de Falkenhayn voulant « saigner à blanc » l’armée française à Verdun. On sait aujourd’hui que c’est un faux.
Prenons du recul et plaçons-nous sur un plan économique. En ces années d’avant guerre de 1914 la France existe en demi teinte. Le choc de la guerre est celui de deux supers puissances, l’Angleterre tenante du titre contre l’Allemagne qui veut lui faucher la place. L’objectif des Allemands c’est de vaincre les Anglais sur la Somme. Ils ne veulent, à Verdun, que nous rejeter sur l’autre rive de la Meuse. Nos hommes politiques et l’état major vont en décider autrement
Pour les Français la Mère des batailles c’est Verdun, pour les Britanniques c’est la Somme avec l’entêtement meurtrier du général Douglas Haig (20 000 morts le premier jour). Chaque pays a ainsi une lecture propre des évènements tragiques qui forgent son histoire.
Ainsi les années passent, les mythes et les légendes se constituent. Nous sommes les héritiers d’évènements qui passent souvent au second plan chez les Anglais, les Russes ou les Allemands.
Bonnes commémorations.
A la semaine prochaine
Donec
Sextant à bulle : J’ai entendu cette belle expression dans la bouche d’un chef de quart qui pantoufle à la pointe des Sans Culotte. Notre ami évoquait sans doute une boisson issu du vignoble champenois qui est à n’en pas douter le liquide consommé sur les passerelles des bâtiments de guerre. Le geste du buveur n’étant pas sans rappeler le marin visant la hauteur d’un astre.