Commémoration de la bataille de Verdun

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Bonjour à tous,

Je ne sais plus qui disait « l’histoire est un ensemble de mensonges sur lesquels tout le monde s’entend ». Pour preuve le mythe de Falkenhayn voulant « saigner à blanc » l’armée française à Verdun. On sait aujourd’hui que c’est un faux.

Prenons du recul et plaçons-nous sur un plan économique. En ces années d’avant guerre de 1914 la France existe en demi teinte. Le choc de la guerre est celui de deux supers puissances, l’Angleterre tenante du titre contre l’Allemagne qui veut lui faucher la place. L’objectif des Allemands c’est de vaincre les Anglais sur la Somme. Ils ne veulent, à Verdun, que nous rejeter sur l’autre rive de la Meuse. Nos hommes politiques et l’état major vont en décider autrement…

Pour les Français la Mère des batailles c’est Verdun, pour les Britanniques c’est la Somme avec l’entêtement meurtrier du général Douglas Haig (20 000 morts le premier jour). Chaque pays a ainsi une lecture propre des évènements tragiques qui forgent son histoire.

Ainsi les années passent, les mythes et les légendes se constituent. Nous sommes les héritiers d’évènements qui passent souvent au second plan chez les Anglais, les Russes ou les Allemands.

Bonnes commémorations.

A la semaine prochaine

Donec

Sextant à bulle : J’ai entendu cette belle expression dans la bouche d’un chef de quart qui pantoufle à la pointe des Sans Culotte. Notre ami évoquait sans doute une boisson issu du vignoble champenois qui est à n’en pas douter le liquide consommé sur les passerelles des bâtiments de guerre. Le geste du buveur n’étant pas sans rappeler le marin visant la hauteur d’un astre.

Mai 1940 Henri de Levis Mirepoix raconte

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Bonjour à tous,

En 1940 l’aéronavale est équipée d’appareils obsolètes et brinquebalants. C’est sur ces machines souvent mal conçues qu’ils affrontent les allemands. Il leur faut un courage extrême pour aller au combat et y subir des pertes épouvantables.

Le capitaine de vaisseau Charles Henri de Lévis Mirepois affecté à l’escadrille AB1 équipée de Chance Vought 156 évoque quelques souvenirs.

– « Une fois cependant, je vis un sous marin en surface qui battait pavillon Hollandais ; c’était en février 1940. La lumière était claire, il était dix heures du matin, à quelques milles de la côte hollandaise. Sur le pont l’équipage agitait ses bérets. Alors on bombarde ou pas ? Ruse de guerre ou vérité ? Ni moi ni mon coéquipier ne pûmes nous résoudre à attaquer cet équipage qui ne tirait pas sur nous. Trois heures à peine après notre retour et notre compte rendu évidemment transmis sans délai jusqu’aux P.C. les plus élevés, ordre est donné à tout l’escadrille de partir immédiatement à la recherche dudit sous marin, « la marine hollandaise, questionnée, ayant répondu quelle n’avait fait sortir aucun navire dans la zone. » […] Je rencontrai, à l’arsenal de Philadelphie en 1943, un officier Hollandais qui avait été à bord dudit sous-marin, et il était absolument certain que nous l’avions attaqué… et manqué « il avait vu les bombes tomber ». Je ne pus le convaincre ; nous nous sommes quittés froidement…

– « Les allemands ont beaucoup de canons de campagne, les pertes et les destructions sont lourdes. J’ai entendu dire que l’artillerie anglaise dans le secteur de Boulogne, Calais, Dunkerque faisait preuve de mollesse, alors que l’aviation et la marine Britanniques ont montrés en toutes circonstances, un mépris du danger et, vis-à-vis de nous, une camaraderie de combat qui commande l’admiration. Trois torpilleurs Anglais sont entrés dans le port de Boulogne, malgré un feu nourri, pour canonner les parties de la ville aux mains des Allemands, un de ces torpilleurs en flammes est sorti en marche arrière tout en continuant à tirer ».

Le 25 mai L’amiral Darlan vient à Cherbourg il a réuni les officiers pour une distribution de croix de guerre « tout va bien, dans les 48 h les Allemands seront coupés de leurs arrières et recevront une purge dont ils se souviendront ».

A la semaine prochaine

Donec

La goélette de l’école navale la Belle Poule sera présente sur le port de Nice ce weekend. L’arrivée toutes voiles dehors aura lieu samedi 21 vers 8h30. Dimanche se déroulera la journée du marin avec visite du voilier et de la vedette de sauvetage la Saint Michel II de menton. Des animations, des stands et des animations marines seront proposés. J’exposerai mes dessins

A dimanche

Concours de dessin Affiche journee du Marin

Rendez-vous le 13 mai, grande journée SNSM

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Bonjour à tous,

Le 13 mai « mais c’est bien sur ! »…Petit rappel.

Comment prendre le pouvoir, dans une démocratie, quand on n’a aucune chance de gagner les élections, sans pour autant instaurer une dictature ? problème à priori insoluble. Pourtant le génie du général de Gaulle trouvera la solution.

Dans cette France des années soixante, gaullistes et extrême droite vont main dans la main et s’entendent comme larrons en foire. Leur but est de renverser la 4ème république, cette gueuse. Leurs moyens, aggraver les crises, en particulier le dossier algérien particulièrement explosif.

Les gaullistes poussent l’armée à basculer. Elle le fera le 13 mai après que des activistes aient pris d’assaut le gouvernement général d’Alger. L’idée est de conserver l’Algérie à la France contre vents et marées.

Devant le risque de guerre civile, le gouvernement cède et l’on fait appel à la figure charismatique du général de Gaulle.

Malheureusement pour ses mentors les choses ne se passeront pas tout à fait comme prévu. Le général pense « force de frappe » et «  indépendance nationale ». Il n’hésitera pas à abandonner sur le bord du chemin nos frères Français d’Algérie.

A la semaine prochaine

Donec

affiche show 2016 programme A5 verso 2016

Escale à Espalion

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Bonjour à tous,

Nous vivons une époque formidable où le port n’est plus nécessaire à l’organisation d’une escale.

Pour les marins d’aujourd’hui, faire escale ne signifie plus débarquer d’un bâtiment de guerre mais descendre d’un autobus. C’est une excellente chose. Ainsi des villes comme Albi ou Vesoul, Thann ou Brioude pourront recevoir nos équipages.

Pour les 200 ans du port du Cros de Cagnes, nous reçûmes en grande pompe la frégate Dupleix. Les matelots, officiers mariniers et officiers débarquèrent d’un bus, défilèrent, déposèrent une gerbe au monument des Dardanelles et enflammèrent le port tard dans la nuit. Plus récemment dans le cadre de « l’école au port » qui concernait la préparation militaire marine de Cannes, dans les mêmes conditions, la Lyre, chasseur de mines tripartite a fait escale à Nice. Le préfet Adolf Colrat reçu avec tous les honneurs le commandant Anne Sophie Borrod et son équipage au palais Sarde. A la tombée du jour tous repartirent vers Toulon dans un confortable autocar pullman. Du 6 au 15 mai le SNLE Triomphant sera (à quai ?) à Cholet…

Dans cet esprit, je proposerais une escale du plus haut intérêt : Espalion. Cette adorable petite cité est construite sur les rives du Lot. La vieille ville est judicieusement décorée par un pont médiéval. Venant de L’autoroute de Montpelier vous dégringolez une montagne avec à main gauche le château de Calmont d’Olt, magnifique forteresse médiévale en construction depuis le 12ème siècle. A main droite un point de vue superbe sur une vallée profonde et une série de magnifiques viaducs aujourd’hui inutiles. Ces constructions illustrent la propension de nos élus à dilapider les deniers publics en constructions pharaoniques. Cela ne date pas d’hier.

Mais ce qui va retenir notre attention c’est le « musée du scaphandre » car ce sont les espalionais Rouquayrol et Denayrouze qui au XIXème siècle inventèrent le scaphandre autonome. Le grand Jules Vernes s’en est inspiré pour écrire 20.000 lieues sous les mers. Non seulement nous avons là une superbe escale mais aussi un incontournable lieu de congrès pour les plongeurs démineurs et les sous mariniers.

A bon entendeur salut !

A la semaine prochaine

Donec