La femme est elle l’avenir de l’homme ?

Bonjour la compagnie,

« La femme est l’avenir de l’homme » dit le poète qui n’a pourtant pas été payé en nature par une commission de féministes délurées. Pour une simple raison, même s’il passait beaucoup de temps à louer le charme de sa muse russe, à l’automne de sa vie,  il avait un faible pour les adolescents virils et bien balancés.

Il n’empêche que les pays où l’on planque les femmes dans des sacs poubelle et où elles sont privées de douches représentent à coup sur la lie des nations. Ceux au contraire qui versent dans un matriarcat de bon aloi occupent les places d’honneur de la civilisation.

A l’instar des talibans il est toujours curieux de voir que nos compagnes jouent le rôle de boucs émissaires auprès de pisse-vinaigre bon teint. J’écoutais dernièrement un candidat à la magistrature suprême nous expliquer que la décadence de notre France datait du jour où les femmes s’étant émancipées elles occupaient des postes essentiels et prestigieux.
Conséquence de la prise en compte de leur destin, les hommes en avaient perdu leur virilité désormais réservée aux fils d’Islam.

Tout cela est une vielle lune, en 1940 le gouvernement collaborateur pointe du doigt les responsables de la défaite :  les femmes.  « Trop peu d’enfants, trop peu d’armes, trop peu d’alliés, voilà les causes de notre défaite » clame  le Maréchal Pétain. Que la femme ne cherche plus à singer l’homme  en se coupant court les cheveux, en fumant des cigarettes et en portant des pantalons. L’horizon indépassable qui leur est proposé c’est une participation à la « Révolution Nationale » par la maternité à tout-va.

Pourtant dans cette époque troublée, nos compagnes vont se montrer à la hauteur en accompagnant et même en précédant les mâles à l’instar de Marie-Madeleine FOURCADE et de son « Arche de Noé ». Elles participent de mille façons à la Résistance. Une des actions déterminantes de certains réseaux sera le sauvetage des petits enfants juifs. Ils sont en effet pourchassés non seulement par les nazis mais également par l’impitoyable  gouvernement de Vichy. En fait quelles que soient les époques de crise ou de drame les femmes ont pris toute leur part en organisant en plus d’une vie familiale compliquée des actions de résistance et de renseignements. Bien sûr, à la Libération les lauriers étaient réservés aux hommes comme il se doit.
Je terminerai par une poésie bouleversante de Marianne COHN arrêtée à la frontière suisse avec un groupe d’enfants juifs qu’elle tentait de sauver et qui fut exécutée dans des conditions ignobles.

Je trahirai demain

Je trahirai demain pas aujourd’hui.
Aujourd’hui, arrachez-moi les ongles,
Je ne trahirai pas.
Vous ne savez pas le bout de mon courage.
Moi je sais.
Vous êtes cinq mains dures avec des bagues.
Vous avez aux pieds des chaussures
Avec des clous.
Je trahirai demain, pas aujourd’hui,
Demain
Il me faut la nuit pour me résoudre,
Il ne me faut pas moins d’une nuit,
Pour renier, pour abjurer, pour trahir.
Pour renier mes amis,
Pour abjurer le pain et le vin,
Pour trahir la vie,
Pour mourir.
Je trahirai demain, pas aujourd’hui.
La lime est sous le carreau,
La lime n’est pas pour le barreau,
La lime n’est pas pour le bourreau,
La lime est pour mon poignet.
Aujourd’hui je n’ai rien à dire
Je trahirai demain
Marianne Cohn

Pas mal pour une jeunesse de 20 ans qui paya cher son humanité !
A bientôt pour de nouvelles aventures
Donec

Sur la peau de bouc (motifs de punitions dans la Marine) : S’être enfermé toute la nuit avec le nommé L. dans la chambre d’un officier dont il était le domestique.

Les mots du Général :
Soustelle : – Mon général, votre politique risque de n’aboutir à rien et de ne pas conduire à la paix voilà ce que je redoute…
Le Général :- Et moi Soustelle, je redoute que vous ne fassiez plus partie du gouvernement ! On ne fait pas de politique avec des appréhensions.

Le Gnaf
Il existait chez les officiers de marine un « éreintement » qui consistait à attribuer à la victime un surnom généralement obtenu par déformation de son nom propre et qui, très rapidement, finissait par remplacer celui-ci… Au moins pour les utilisations non officielles.
Ce jeu de mots avait un nom le « gnaf » (en 1928), en voilà quelques uns fournies par l’ami Lucien Morareau incontournable historien de l’aéronavale et que nous avons souvent rencontré dans les pages du « Fanatique de l’Aviation » et bien sur les jours de fêtes carillonnées à la « Rascasse ».

  • NOM                                                                         
  • Montrelay : Fais-les voir ou chiche
  • Séré de Rivière : Le constipé des arroyos
  • Boideau : qui n’en buvait jamais
  • Chalend de Sevins : Radiguet de pinard