Les édiles de Nantes ont décidé de construire un aéroport sur de bonnes terres à blé, peuplées de batraciens, de limaçons, de coccinelles, de quelques moineaux et d’alligators. Les sans culotte de la France entière ne pouvaient accepter un tel désastre écologique. Les voilà qui se pressent vers ce coin désert pour sauver les petits animaux de la lande.
La Bretagne dispose déjà avec Lann Bihoué, Nantes, Guipavas, Landivisiau, Rennes et bien d’autres qui font un maillage aéroportuaire à rendre jaloux le monde entier. Mais Nantes, enrichie par un lucratif commerce triangulaire veut disposer à l’instar de Londres, Pékin ou New York de son aéroport international.
Je me pose une question, pourquoi Port Cros, Saint Honorat, Les Embiez, l’île d’or, Porquerolles ne disposent d’aucun aéroport alors que des milliers de visiteurs s’y pressent quand la quinzaine de touristes qui visitent Nantes chaque année se verraient gratifiés d’une telle construction.
Néanmoins les sans culottes ont bloqué le projet et le bel argent s’accumule, inutile, dans les coffres des banques. Une idée m’est alors venue. Pourquoi ne pas utiliser cette manne pour construire le second porte avions dont rêve la Flotte et qui projettera l’image avantageuse de notre pays sur la planète entière. Sans compter toutes les jeunes beautés aux mains des barbaresques que nous pourrions délivrer.
Naturellement une contre partie serait offerte aux nantais nous baptiserions le porte avions « Jules Vernes ».
Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine.