Martial Bussière et le Soleil d’Austerlitz

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Bonjour à tous,

Le tombeau des ancêtres, ce carré de France de cinq kilomètres de coté, sur les bords de la Solane, abrite toute une mémoire paysanne qui remonte à la nuit des temps. Tous attachés à leur terre qu’ils quittèrent de mauvaise grâce en 1914 pour faire leur devoir.

Avec le même entrain, mais pour répondre cette fois à la conscription de l’empire, leurs pères avaient abandonnés un siècle plus tôt leur campagne occitane. Martial Bussière était l’un d’eux et mon aïeul par la même occasion. Il intègre la grande armée à l’été 1805 et je crois qu’en cette veille de 2 décembre, après des marches harassantes, entourés des anciens,  il ne devait pas en mener large. C’était son baptême du feu.

Le lendemain il appartenait à cette élite saluée par l’empereur « il vous suffira de dire, j’étais à la bataille d’Austerlitz, pour qu’on vous réponde, voilà un brave » ;

Martial Bussière participera à la campagne de Russie et s’en sortira, non sans avoir été blessé à la bataille de Bautzen. Il rentrera au pays en 1814 avec le grade de caporal. Il recevra en 1857 la médaille de Sainte Hélène et sera alors lieutenant de la garde nationale.

A la semaine prochaine

Donec

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