Qui connaît Hans ledwinka ?

en est plein yang tse kiang

Il est des hommes de caractère qui brillent des mille feux de la notoriété et qui se disent avec déférence. Pourtant dans les coulisses, le héros se déplume un peu. Il n’hésite jamais à faire sienne avec éclat. Ainsi le commandant Cousteau perd à être connu mais il n’est pas le seul.

Prenons Ferdinand Porsche, le grand homme de l’industrie automobile allemande portant sur la paternité de la merveille des merveilles, la Volkswagen. C’est un petit véhicule sautillant, robuste et monté sur la sortie de route et le meurtre de ses occupants.

Est-ce que ce concept est imaginé? Pas du tout, l’inventeur de la coccinelle (en mieux) c’est… Hans Ledwinka. Depuis les années vingt il est ingénieur en chef chez Tatra où il imagine et conçoit des autos destinés à la production de masse. Roues indépendantes, châssis en épine dorsale, moteur arrière, refroidissement à air, essieux pendulaires, voilà ce qui caractérisait les réalisations de Ledwinka. Nous n’oublions pas l’aérodynamique.

Hitler passionné d’automobile ne veut pas remarquer l’originalité des Tatras et avoir envie de partir de ses autoroutes avec. Il est en charge de Ferdinand Porsche qui est allée au-delà de l’épaule de Ledwinka dès que le grand Reich est approprié pour la Tchécoslovaquie.

L’action en justice que l’ingénieur tchèque a déclaré alors qu’il était épilogue en 1946.

Mais, pour la guerre populaire, il reste encore de Ferdinand Porsche aiguillonné par Hitler.

Ainsi va la vie, à la semaine prochaine

Donec

PS: sur le blog donec.eu une interview de Donec à l’occasion du Festival Trait d’Humour Bonjour la compagnie,

Il y avait Denise

laissez pas aller cambusard de gardeBonjour la compagnie,

En 1943 la petite Denise, résistante, poursuivie par les séides du Maréchal et quelques gestapistes mal intentionnés, trouve refuge derrière les murs de l’asile de Saint-Alban-sur Limagnole, petite ville bâtie sur les contreforts du massif central.

Les docteurs Tosquelles et Bonnafé veillent sur onze cents personnes qu’ils protègent et nourrissent tant bien que mal avec l’aide des bonnes sœurs du coin. Ils n’hésitent pas à déclarer de fausses épidémies pour enrichir l’ordinaire. C’est un endroit à l’abri de la folie du monde. Survient le couple Eugène et Marie Gridel, Paul Eluard et Nush à la ville. Eux aussi fuient la Gestapo. Alors la jeune Denise n’en revient pas de partager un peu de l’existence du Poète, son orge grillée et sa soupe aux choux.

Denise c’est Denise Glazer, vous la connaîtrez bientôt, c’est elle qui dans son émission Discorama lancera nos chanteurs des sixties de Gainsbourg à Barbara et de Ferré à Brel. Dans un décor minimaliste elle les tordait dans tous les sens pour en extraire la substantifique moëlle.

Elle disparaîtra de nos écrans emportée par le raz de marée de l’après 68, pour finir abandonnée de tous et de toutes au début des années 80.

A la semaine prochaine

Donec

Youms : désigne nos « amis » d’outre Manche ( terme tombé en désuétude)