Le Festival de Cannes

Salut la compagnie,

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Le festival de Cannes fut initié par Jean ZAY en 1936, mais cette manifestation n’ouvrit ses portes qu’en 1946. La Palme d’Or récompensa des chefs-d’œuvre : la Dolce Vita en 1960, le Guépard en 1963, Kagemusha en 1980 ou Dancer in the Dark en 2000. D’autres furent en demi-teinte, d’autres sans teinte du tout.

Certains nous consternent. En 2013 est récompensé un film d’Abdelladif KECHICHE : « la vie d’Adèle » salué unanimement par une presse enflammée. C’est une œuvre qui confine au génie !

Le synopsis est simplissime, une gamine de 15 ans cherche l’amour, elle tâte du garçon mais ça ne lui dit rien. Alors elle s’oriente vers une fille à cheveux bleus bien délurée. Va suivre une succession de scènes d’amour assez sportives et complètement dénudées, ponctuées de petits cris de plaisir. Ne croyez pas que la bonne humeur règne, tout y est tristesse et sale gueule. La gamine c’est Adèle. Elle se découvre une âme de petite esclave, fait la vaisselle, cuit des pâtes, l’autre, la délurée poursuit sa réussite avec sa tête carrée assez chercheuse. Mais patatras l’ambitieuse vire de sa vie Adèle et la renvoie à son école maternelle, sa vie médiocre, ses larmes et son Rimmel qui coule.

Je m’attendais à un épilogue, façon Anna KARENINE, sous les roues d’un train de banlieue. Pas du tout, elle s’éloigne tristement dans la nuit. Nous avons mis 2h42 pour en arriver là.

Cerise sur le gâteau ce film est une suite ininterrompue de clichés, de lieux communs et de dialogues d’une déconcertante vulgarité. Le tabagisme et l’alcool y règnent en maître et l’argent mène la danse !

A la semaine prochaine

Donec

La Grande Russie

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Salut la compagnie,

Au début du siècle dernier l’Etat russe atteint un intéressant niveau de sclérose. Il s’apprête a vivre un siècle d’abominables aventures révolutionnaires. En attendant il est en guerre contre le Japon.

La marine russe est très inégalitaire, une bande d’aristocrates mène d’une poigne de fer un équipage de moujiks. Le 21 octobre 1904 la flotte de la Baltique fait route vers Port-Arthur pour renforcer celle d’Extrême-Orient. Il fait nuit. Nous sommes au large de l’Angleterre, en pleine mer du nord, le navire-atelier Kamtchatka qui ferme la marche des 45 navires signale qu’ils sont suivis par plusieurs bâtiments dont les feux ne sont pas règlementaires.

Branle-bas de combat dans l’escadre, les Japonais attaquent !

L’amiral ROJESTVENSKY ne barguigne pas et fait ouvrir le feu pendant 20 minutes. Après avoir fait cesser le feu, on allume les projecteurs et surprise les destroyers japonais ne sont que de paisibles pêcheurs anglais. Heureusement que les canonniers russes tirent mal. Il n’y aura chez les Britanniques que deux morts et six blessés.

Comble de malchance, les croiseurs russes Aurora et Dmitrii Donskoi sont pris à partie par leurs coreligionnaires. L’aumônier et un matelot sont tués. Le cuirassé Oryol a de son côté tiré 500 obus en pure perte.

Non content d’avoir mis à mal les chalutiers anglais l’amiral ROJESTVENSKY abandonne les naufragés à leur sort.

Orage à Londres !

Sous la pression diplomatique une enquête internationale est menée. L’escadre doit relâcher à Vigo pour s’expliquer avant de poursuivre sa route vers son anéantissement total à la bataille de Tsushima.

Pour conclure c’est avec ces couillons, dit le « rouleau compresseur russe » que dix ans plus tard, le président Poincaré a la bonne idée d’affronter l’Allemagne. Nous n’avions peur de rien en ce temps-là.

C’est tout simple

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‌Salut la compagnie,

Parmi les hommes d’Etat qui trouvent des solutions simples à des situations abracadabrantesques je citerai encore une fois le meilleur de tous, Donald Trump.

Régulièrement aux Etats Unis, s’organisent des tueries, commises par des lycéens en délicatesse avec leurs établissements. Après l’achat de quelques armes de guerre, ils attendent les copains à la sortie du collège.

Que faire pour mettre fin à cette folie ? Interdire les armes ? Réglementer leur vente ?

Ce serait faire inutilement du tort à la Rifle National Association, congrégation éminemment philanthropique. Celle qui permet à chaque Américain de posséder les outils pour se défendre contre les ours bruns, les Sioux ou les vide-goussets.

L’interdiction, la réglementation sont des attitudes d’européens prompts à la repentance, au mea culpa et disons-le empreints de la lâcheté propre aux civilisations décadentes.

Face à ces assassins en culottes courtes Donald trouve immédiatement la parade : armer les professeurs. L’idée est géniale, il la tient d’une tradition solidement ancrée dans l’âme américaine : le western. Son imaginaire ayant été nourri des œuvres de John Ford, Georges Stevens ou Fred Zinnemann.

Sa grande culture lui a montré la voie.

Ainsi quand à la sortie des cours un élève paranoïaque fera feu, immédiatement des professeurs formés par les « marines » le mettront hors d’état de nuire.

Une telle solution porte à l’évidence la patte du grand Donald Trump.

C était tout simple mais encore fallait-t il y penser !

A la semaine prochaine

Donec

Rationnaire : membre de l’équipage devant prendre son quart à midi et qui a donc accès à la cafétéria vers onze heures trente. Bien entendu quelques malins tentent de se faufiler et peuvent ainsi déjeuner tranquillement et à l’avance.

PJ : magnifique texte de l’amiral Marin GILLIER sur nos valeurs Marine 4 valeurs dans la marine (2)