Rouge brésil

EPSON MFP image
EPSON MFP image
EPSON MFP image
EPSON MFP image

Bonjour à tous,

En France nous ne manquons pas de bouffeurs d’écoutes dont les exploits deviennent des mythes. Naturellement leurs patronymes ornent la poupe de nos bâtiments de guerre.
Paradoxalement quelques uns restent dans l’ombre et c’est absolument injuste. Tel est le cas de Nicolas Marie Durand de Villegaignon qui nait en 1510 à Provins
En 1531 le voilà grâce à la recommandation de son  oncle Villiers de l’Isle Adam, grand maitre de l’ordre Saint Jean de Jérusalem, chevalier de Malte. Cet ordre en ce temps là pourvoyait notre Marine en officiers.
Il va réaliser au cours de sa carrière quelques exploits qui méritent d’être contés. En 1548, il commande une flotte qui se rend en écosse prendre livraison de la petite fiancée du dauphin François : Marie Stuart. Il réalise cette opération au nez et à la barbe des Anglais avec ses galères. Il contourne l’Ecosse par le nord, descend la mer d’Irlande pour embarquer la belle dans l’estuaire de la Clyde.
En 1556 HENRI II finance une expédition destinée à fonder une colonie Brésilienne où les protestants pourraient exercer librement leur culte. Il quitte le Havre en  aout 1555 avec deux bâtiments et 600 marins pour débarquer dans la baie de Rio sur une ile. Il y fait élever un fort qu’il baptise Fort Coligny en l’honneur de son mentor. Il abrite aujourd’hui l’école navale brésilienne. Dans cette colonie cohabitent catholiques et protestants. Des conflits ne tardent pas à éclater faisant le jeu des Portugais qui en 1560 investissent le fort. Mais Villegaignon était rentré en France en 1559. Les relations commerciales avec les Portugais se poursuivirent néanmoins. Mais c’en était fini de la belle aventure des Français au Brésil. Jean Christophe Ruffin dans son ouvrage « Rouge Brésil » nous raconte cette épopée.
Calviniste dans sa jeunesse il est devenu catholique et ne manque pas de s’investir dans les guerres de religions du coté papiste.
En 1567 il est nommé gouverneur de Sens et s’éteint en 1571 dans la commanderie hospitalière de Beauvais-en-Gâtinais près de Nemours.
Quelles aventures !

A la semaine prochaine.

Donec

Profession de foi

EPSON MFP image
EPSON MFP image
EPSON MFP image
EPSON MFP image

Bonjour à tous,

Vous connaissez Bernard Dimey, le copain de Brassens et de Mouloudji,  il nous a concocté des petits poèmes, je ne vous dis que ça.
En voilà un, vous m’en direz des nouvelles.

Les p’tits plaisirs du jour, les plaisirs de la nuit
Le café du matin, la première cigarette
Une bouffée perdue d’accordéon musette,
Le verre de beaujolais pour noyer ses ennuis,
L’om’lette aux champignons le soir à la campagne,
Le feu dans la ch’minée et l’odeur du calva,
Ca vaut tous les châteaux qui s’écroulent en Espagne
Et quand tout va très mal, moi je vous dis ça va.
Le camembert du siècle et le verre de Chirouble
La douzaine de belons échappée du panier,
Le sourire d’une fille qui sans raison me trouble,
Le coup du père François, le coup de l’étrier.
Les p’tits plaisirs de rien c’est du bonheur quand même
J’en ai tout un folklore et vingt quatre heures par jour
Je promène ma vie sur des chemins que j’aime.
Je ne chante jamais la messe pour les sourds.
Les p’tits plaisirs du jour c’est toi quand tu t’éveilles
Que tu sors de ton rêve et que tes yeux ouverts
Conservent encore un peu d’incroyables merveilles,
Paysages inconnus qu’on regarde à l’envers.
Petit plaisir de rien comme un refrain des rues
Qu’on attrape en passant et qui vous fait trois jours.
Offrez-moi dix fois rien, j’en aurai plein la vue
A chacun ses plaisirs, à chacun ses amours.

Et v’la l’travail
Il est aussi l’auteur de « Syracuse » chanson fétiche d’Henri Salvador

A la semaine prochaine

Donec

La vie ne tient qu’à un fil

EPSON MFP image
EPSON MFP image
EPSON MFP image
EPSON MFP image

Bonjour à tous,

Lors de la nuit d’horreur du Bataclan, deux amis sont allongés. Les balles sifflent et ricochent. Un très court moment les tirs cessent, les assassins doivent recharger leurs armes. Attentif à ce silence brutal, l’un des deux  se ressaisit et secoue le bras de son ami.
« Il recharge tirons nous ! »
« Mais je n’ai pas mon manteau ! »
Dans le film «convoi vers la Russie » le pétrolier coule, l’équipage abandonne le navire au milieu de craquements sinistres, d’écroulements divers, de gerbes d’eau, d’effrayants mouvements de coque. L’un des matelot reste en arrière.
« Alors tu viens ? »
« Ben, je vais chercher mon dentier ! »
Ainsi combien d’humains furent rayés de la surface terrestre pour avoir hésité une seconde, leur attention étant requise par un objet secondaire pour lequel ils se sont sacrifiés. A ce moment là  le cri ou le geste de l’ami est indispensable à un réveil salutaire.

A la semaine prochaine

Donec

A vos martinets !

EPSON MFP image
EPSON MFP image
EPSON MFP image
EPSON MFP image

Bonjour à tous,

L’ Europe part à vau-l’eau,  toute autorité y est contestée à commencer par celle du mari dont le noble statut de « pater familias » est systématiquement remis en cause.
C’est un naufrage et comme dans tout naufrage, il y a des privilégiés : les femmes et les enfants.
Un pays pourtant conserve son libre arbitre et relève le gant : la Russie. Ce grand pays dispose d’une élite qui montre sa virilité. En effet son gouvernement vient de dépénaliser (partiellement) les violences conjugales, bravo.
Ainsi un mari, conducteur de rouleau compresseur, rentre chez lui pour découvrir que le bortsch n’est pas cuit et que le 25éme volume des œuvres de Lénine n’a pas été acheté. Jusqu’à présent son seul recours était de baisser la tête et de se servir un verre de vodka.
Désormais il pourra agir fermement. Avant de se servir un verre de vodka et de parfaire la  cuisson du bortch, il défenestre son épouse laissant le champ libre à une nouvelle conquête amoureuse.
Dans la matinée du lendemain il se rendra à la milice pour  régulariser sa nouvelle situation. Les autorités Russes ont bien compris que le regard des beaux parents et des enfants sera une punition suffisante pour ce malheureux victime de la perversion féminine.
La sénatrice Elena Mizoulina, femme d’une exquise délicatesse dénonce les excès qui existent en Europe de l’ouest comme cette loi interdisant la gifle. Pourtant nous savons tous qu’une bastonnade forme des spartiates qui ont laissé dans l’histoire une autre image que celle des efféminés d’Athènes.
Notre civilisation est en péril assailli par des hordes d’enfants mal élevés et des femmes enceintes insoumises alors levons la main pour saluer les prophètes russes et mettons nos pas dans les leurs.

A la semaine prochaine

Donec